.000 (si l’on peut décider d’une origine)

j’ai recours à l’enclos et cela me rapproche nécessairement des bêtes, celles assez grosses plus vraiment sauvages, c’est une première tentative pour une domestication, il s’agit d’encercler, avec la main formuler des limites, poser des piquets, dessiner des parcelles et les croire éternelles, puis les reconsidérer puisque la tentative de délimitation ne tient pas, que le divers est abrasif, que le divers est tendu, que les mots cèdent. L’enclos n’est pas définitif. Je m’obstine. C’est là que se loge le goût de l’exercice, dans le désir d’un découpage du divers, dans la marche et le heurt du piquet avec la terre, dans les tentatives toujours balayées, dans l’intranquillité.