Tourne cent fois autour de ton silence, hésite, reprends la marche, ne te prononce pas, étouffe ce qui te ronge à défaut de lui trouver un nom, avale ta colère et retourne la contre-toi, habite cette solitude jusqu’à croire que c’est ta seule maison, installe-toi dans l’agitation, le trouble, détache toi de ton os, dilapide-toi mais reste dans l’impasse, enfin, trouve la rage, l’amour, la lumière ou le feu et sors de l’ombre qui n’est pas toi, offre-toi d’autres paysages, conquiers l’intensité.